BLOCAGES :
Dans « Le Procès » de Franz Kafka, un homme demande au gardien, posté devant la porte de la loi, la permission d’entrer. «C’est possible, répond la sentinelle, mais pas maintenant. Si cela t’attire tellement, essaye donc d’entrer malgré ma défense. Mais retiens ceci : je suis puissant». L’homme s’installe sagement sur un tabouret en attendant la permission. Les décennies s’écoulent. Mourant, il interroge le gardien : «Comment se fait-il que, durant toutes ces années, personne d’autre que moi n’ait demandé à entrer ?». «Nul autre que toi ne pouvait pénétrer car cette entrée t’était réservée. Maintenant, je m’en vais et je ferme la porte», lui répond le gardien.Beaucoup d’entre nous peuvent se reconnaître dans ce personnage qui se condamne à rester à côté de sa vie. Comme le gardien, la vie ne nous dit jamais clairement «non»; il nous appartient de forcer la porte de notre destin. Que craignons-nous quand nous nous empêchons de suivre notre véritable voie ? Désirer suppose la confrontation avec le manque, avec le risque de s’entendre répondre «non». Avec la culpabilité surtout, nous apprend Freud à travers sa théorie du complexe d’OEdipe. Notre vie d’être humain désirant démarre sur une faute, un ratage, une frustration. Cette première expérience est, pour certains, si douloureuse qu’ils optent définitivement pour la passivité, attendant qu’un autre leur donne la possibilité d’exister. Ou qu’un miracle survienne.
Le principal obstacle à la réalisation personnelle est la peur de l’échec. Cette peur s’exprime généralement par des jugements négatifs («Je suis trop stupide pour y arriver») ou par des prétextes fallacieux pour ne rien entreprendre («Inutile d’essayer, ce n’est pas mon truc») .
Ce que l’hypnothérapie permet :
Le problème se situe au niveau de l’inconscient, qui est, entre autres fonctions, le siège de nos programmations : habitudes, gestes, réactions… Tous nos comportements et nos processus de pensée sont «enregistrés» dans l’inconscient. Et il peut les changer aussi rapidement qu'il les a installés. La plupart du temps, nous pouvons le faire consciemment avec du temps et de la répétition. Mais lorsque nous n’arrivons pas à changer consciemment, c’est à
l’inconscient qu’il faut s’adresser !